Je lisais ce matin plusieurs articles fort intéressants sur l’éducation, parmi ces derniers se trouvaient nichés au tournant de ces derniers une fournée de publications qui n’avaient de valeur que les nombre de caractères utilisés, (moins les fautes d’orthographe et les dyslexies de syntaxe bien entendu).
L’image qui m’est venue à l’esprit est celle que vous verrez ci-dessous, une cacophonie des plus inutiles et des plus bruyantes!
Crédits d’image: Save Your Breath
Je me suis posé la fameuse question: mais pourquoi écrivent-ils ce qu’ils ont déjà dit? Je me suis renseigné sur les foires aux questions des principaux réseaux sociaux, pour enfin comprendre que les personnes qui publient pourraient être soit influencées ou séduites par le pointage de popularité. C’est là que j’ai tout compris. Publier, publier pour augmenter le volume, le nombre, l’audience. Gagner un point ou deux, devancer tel auteur et ne pas se laisser distancer par un autre…
Nous les humains somme des fois bien compliqués! Nous attachons plus d’importance à la forme et au paraître que sur le fond et la valeur du contenu. Dailleurs nous souffrons de cette maladie chronique (la forme sur le fond) un peu partout dans notre quotidien, genre arroser les plantes par la municipalité alors qu’il pleut à torrent, creuser un trou pour les câbles électriques alors que l’asphaltage vient d’être remis à neuf, et j’en passe sans oublier les calvaires qu’endurent les employés suite aux divagations professionnelles de certains stratèges et gestionnaires en manque de visibilité peu importe si le résultats est un échec! On trouvera toujours quelqu’un sur qui mettre la faute.
Je pense qu’il faudrait songer à instituer une réglementation du « ne rien vouloir dire » et donner congé à ces faiseurs de mots, au moins deux semaines par an!
Bonne continuation de votre journée
Michel – 3 juillet, 2014