Dans un pays où il y a des malheureux, des familles nombreuses écrasées de charges, des malades, des infirmes, c’est un gros péché d’aller pécuniairement encourager la nullité, le non-talent, le temps perdu.
Antoine Albalat (Comment on devient écrivain 1925)
Lorsqu’une population vit dans l’adversité du devenir de son pays se réaliser comme elle le souhaite, cette dernière n’a aucune excuse d’invoquer toute excuse qui l’empêche de s’affirmer.
Les exemples de l’histoire humaine ne manquent pas, l’ingéniosité des personnes aussi.
On parle face à cette impuissance « d’affirmation » de son existence, sa dignité et aussi sa fierté.
La résistance passive peut prendre bien des visages sans nécessairement monter aux barricades. Cette résistance commence par une déclaration au vu de tous et non dans ses pensées isolées, sources de toutes les tempêtes dans une tasse d’eau.
Lorsque je visite des villes, villages ou patelins, que de joie sincère je ressens de voir flotter la drapeau national devant la plupart des maisons. Signe clair et combien évident que l’on appartient à son pays et que l’on est fier de le dire.
On ne verra pas le symbole d’un parti ou d’une organisation politique, cette dernière aura beau se réclamer du pays, mais son allégeance est incomplète puisqu’elle suppose une adhésion obligée aux idéologies parfois sélectives d’un groupe de citoyens.
On reconnaitra clairement qu’un pays est aimé de ses citoyens à travers ce geste fort simple, banal pour certains, mais combien important pour son propre pays.
Oser son pays, c’est oser le construire avec ses propres moyens. Une nation est une entité vivante qui souffre et éprouve la joie comme toute personne le serait.
À la prochaine !
Michel ©
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