Sommes-nous vraiment « Verts »?

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Crédits d’image Le Flamant Vert

Alors voici mon dilemme, je me questionne sur combien nous sommes vraiment pour le développement durable et le bien de notre environnement ? Ces réflexions que je vous adresse, sont des réflexions que je m’adresse en tout premier et ne lance aucune pierre sur quiconque, mais plus je m’adresse à qui veut entendre et me lire jusqu’au bout de ce billet. Alors voici ma question « Sommes-nous vraiment pour le développement durable? »
Je sais que la majorité dira « Mais oui bien sur.. » et pourtant laissez-moi vous entretenir sur la question, je vous livre une histoire que je vis au quotidien, ensuite nous nous poserons la question de nouveau et nous verrons aussi si nous sommes pour un développement durable sur notre planète, ce souhait et cette détermination englobent aussi les personnes aussi…

Je suivais une conférence fort intéressante dans le cadre d’un cours en ligne sur « Les clés du management interculturel en Europe » le professeur abordait ce cours par une introduction sur l’histoire de l’Union européenne. Je n’avais jamais pris le temps de m’intéresser sur l’histoire de l’Union européenne, je me suis donc plu à suivre ces notions avec un réel intérêt. Ce qui m’a amené à prendre connaissance des principes, des valeurs et des principes. Je lisais le travail soutenu de tant de personnalités ayant  consacrés des années, voire toute une vie à l’édification d’un tel idéal. Bien entendu j’ai cherché u peu plus au-delà des notions du cours, voulant en savoir plus pour ma propre culture personnelle et constatais que comme un peu partout sur notre planète les populations ne vivaient pas toujours selon les grands principes humanistes tels que prônés par les traités, les accords et les ententes entre les pays signataires.

En faisant par ce même raisonnement je revoyais la partie parlant de développement durable, de la protection tant de l’environnement que des personnes, la durabilité de tout ce que nous consommons comme matières essentielles, les générations à venir… Chose normal on se dirait si l’on est un tant soit peu soucieux d’assurer aux générations futures de quoi se soutenir en matières premières, en eau, etc.

La première constatation que je faisais, il était question de développement durable pour les ressources, la qualité de l’air, de l’eau, etc. Mais qu’en est-il de la durabilité du savoir, que faisions-nous pour en garantir la transmission aux générations futures. Pourquoi l’enseignement restait aux mains d’une élite sociale et pourquoi cette richesse ne faisait partie de si peu de programmes qui se doivent d’assurer une durabilité naturelle. Alors sommes-nous si verts dans notre attitude? Sommes-nous suffisamment garant d’une vraie durabilité pour les gens qui prendront la relève un jour? J’ose la question en craignant la réponse.

L’enseignement autant que le savoir sont aussi importants que la qualité de l’eau, de l’air, de la terre, sans connaissances il existera toujours des gens qui mourront de faim, et s’ils meurent ainsi c’est parce que nous les riches en culture et savoir ne sommes pas vraiment verts comme nous le prônons haut et fort.

SI j’ai aujourd’hui la chance d’accéder au savoir, c’est parce que je ne travaille pas 60 heures par semaine, c’est parce que c’est facile pour moi d’avoir accès aux connaissances de cours gratuits qui enrichissent mon savoir, ceci je peux le perpétuer encore longtemps et pour beaucoup de temps. Je ne hurle pas à l’injustice sociale, mais plus à ce cynisme ancré dans nos pensées qui se donnent bonne conscience souvent de penser « vert » tout en maintenant la vraie richesse entre les mains et les poches des mieux nantis.

Il est temps que le savoir et son partage fassent partie des programmes « Verts », il est temps que les Unions, les rassemblements, les activistes sortent de leurs pensées et s’intéressent à ce qui peut réduire la pauvreté, l’analphabétisme, la violence engendrée par le manque de savoir, les enfants-soldats qui leur place est en classe au lieu de faire la guerre des grands, aux enfants-ouvriers qui enrichissent les caisses des actionnaires sans égard aux populations qui travaillent sans arrêt pour leur donner les objets de luxe dont ils ne savent plus se passer.

La paix sociale si nous la voulons, il faut se mettre à la faire, et pour la faire, le savoir ne doit plus être une question d’élite, ne peut plus appartenir à un club privé…

Osons être verts pour de vrai…! Les générations futures nous en seront reconnaissantes!

Michel – 25 novembre 2013

Les Mises en Récit ou Storytelling

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Crédits d’image : Michel J. Boustani

Je suis en train de suivre un nouveau cours cette fois-ci sur un sujet des plus passionnants! La mise en récit, connu aussi n anglais sous le nom de Storytelling…

Je vous en parlais à deux reprises depuis quelques temps.de mon parcours dans cette manière d’expression de nouvelles, de connaissances, les contes et légendes, je partageais mes impressions et découvertes, je me souviens avoir partagé mes craintes de constater un jour que certaines légendes ou histoires transmises de bouche à oreille n’aient été que des mystifications dont il vaudrait mieux ne pas parler de peur de provoquer des réactions en chaine sur l’ensemble de la population du monde.

Je ne cesserai jamais de croire que la mise en récit est un à toutes les cultures et toutes les langues… Juste de penser ce qu’un conte anodin pourrait véhiculer comme message. Mais d’autres parts n’y voir  que du négatif  n’est pas mon intention bien au contraire. La mise en récit est une invention du besoin de l’esprit du genre humain de grandir, de s’émanciper, de s’ouvrir. Permettre et favoriser les rêves, l’imagination, nous permet aussi de mieux percevoir les réalités de l’époque dans laquelle nous vivons, nous souvenir de ceux qui nous ont précédé et laisser à ceux qui viennent un témoignage de continuité depuis nos premier ancêtre…

Ce cours est une révélation! Une affluence record, des milieux diversifiés, jusqu’ici vous me direz « c’est on ne peut plus classique », ce qui ne l’est pas ce sont les relations des participants, cela se voit dans les forums, le ton, les échanges, la courtoisie et surtout une sensation de bonne humeur … J’avoue que moi-même suis totalement séduit par l’approche de l’équipe d’instructeurs et de professeurs. Ils semblent avoir du plaisir dans ce qu’ils font et cela se ressent dans les cours, les annonces, la réaction des participants.

Je ne passe pas aux conclusions, le cours est appelé à durer plusieurs semaines, on verra bien ce qui se passera d’ici-là, pour moi du moins, je touche du doigt une vraie culture du savoir ouverte et conviviale.

Lorsque je compare ce cours avec celui que je termine cette semaine qui vient, je me demande ce que cela prendrait que des enseignants qui critiquent le cours « Foundation of Virtual Education » auraient tant à apprendre de ces 50000 personnes qui s’échangent leurs connaissances sans méfiance…

Cela ne serait peut-être pas si mauvais, un jour proche, des échanges de classes de larges diffusions. La culture du partage ne s’apprend pas sur des bancs de classe, ni dans des cours, ni auprès de professeurs, de savants ou d’érudits… elle s’apprend simplement dans le désir du souci d’un bien social collectif.

Michel – 27 octobre 2013

Les MOOC, l’enseignement, la culture du savoir, le lien dans tout cela?

Michel J Boustani

Une amie a eu la gentillesse de me transférer plusieurs articles sur un sujet d’actualité brûlante dans le monde de la formation, de l’éducation et l’enseignement supérieur : les fameux MOOC!

Oui j’en conviens je vous en parle depuis plusieurs billets, ne m’en tenez pas grande rigueur, ceci nous concerne à tous, oui les professionnels de l’éducation, de l’enseignement, mais aussi les parents, les apprenants, bref tout le monde…

Pourquoi me diriez-vous? Simplement parce que nous verrons demain l’enseignement de tout niveau tel que les décideurs sont en train de le dessiner aujourd’hui!

Je m’adresse dans ce court paragraphe à ceux qui pensent encore que l’enseignement est une question de territoire, de fierté, de nationalité. Certains continuent de voir tel pays « envahir » leur territoire et sonner des alarmes là où les choses n’ont pas lieu d’inquiéter et oublient de crier haut et fort – par des mesures concrètes – que le danger c’est comme le mentionnait un article dans l’éditorial de Thot (http://cursus.edu/) que de trop perdre de temps à discuter, ferait perdre le train aux MOOC de langue française. Et ce, à juste raison… La preuve, les pays de la francophonie signent des ententes avec les fournisseurs et services de plateformes des cours de grande diffusion sur la toile (MOOC) pour des cours en langue française… Les articles de gens qui sont contre, continuent de fleurir, de se faner, alors que la liste des MOOC de langue française grandit tant sur COURSERA, CANVAS et d’autres…

Rassurez-vous je ne suis pas ici pour vous juger, vous critiquer ou vous narguer, bien au contraire, je suis simplement pour vous rappeler que l’éducation est la culture transmise, qui une fois partagée est un savoir qui reste, s’enrichit et profite à une autre personne!

L’enseignement qu’il soit MOOC ou autre est une affaire mondiale que nous le voulions ou pas, l’ouverture des frontières intellectuelles et de pensées ne s’aliène plus les considérations régionales, ou linguistiques. Nous ne pouvons plus politiser et nationaliser le savoir. Culture, enseignement et savoir sont les ingrédients d’un contrat social et humain, oui humain!

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