Les Médias et les Trois Piliers?

People-Planet-Profit - MVO-Ondernemen

Crédits d’image : MVO-Ondernemen

Nous savons ce que le terme « médias » veut dire, par contre les trois piliers, une expression interprétée selon les significations que lui donnent les experts varient de partenariat semi-privé semi-public, ou toute autre signification industrielle, économique ou sociale.

L’expression sur laquelle je rédige mon billet ce matin, est d’ordre social (les personnes), environnemental (la planète) et le monde des affaires (le profit). C’est en fait l’expression Les Personnes, la Planète, le Profit (Inspirée de l’anglais : People Planet & Profit).

Je regardais ce matin les informations internationales et suis tombé sur le journal télévisé Belge qui parlait en première nouvelle de l’initiative humanitaire privée de certains médecins et autres spécialistes en sante faite aux Philippines. La première information d’une chaine de nouvelles parlait d’action humanitaire, parlait de quelque chose de bien, d’humain, une « Bonne nouvelle » quoi!

Ceci m’a fait prendre conscience de l’attitude de nos médias en Amérique du Nord! Quelle que soit la chaine, c’est le sensationnel qui se fonde sur les malheurs des populations, les guerres, la violence, les catastrophes, les répressions policières, les privations de libertés, le racisme, la xénophobie, la liste serait trop longue et je ne souhaiterais pas en faire l’étalage ici car ce serait faire pareil comme ces médias : ne parler que des nouvelles a sensations fondées sur les malheurs humains!

Je ne fais pas d’analyse de la nouvelle de la chaine Belge par rapport aux médias d’ici. Je note par contre ceci :

Les médias ont eux aussi un rôle « d’éducation » de par les informations qu’ils véhiculent. Ces médias informent, montrent, expliquent, partagent. De par ce fait les informations endossent la responsabilité « d’éducation » et en sont directement ou indirectement imputable du bien-fondé de leur raison d’être tout comme un enseignant est responsable de la sante d’apprentissage et de culturation de ses propres élèves.

On me dira, oui mais les medias ont des contraintes d’audiomètre, d’annonceurs publicitaires, de couverture du sensationnel, etc… Totalement d’accord avec vous, par contre ce qui m’agace au plus haut point c’est cette interprétation que font les medias des justifications faites pour couvrir l’évènement. Il y aura toujours des guerres, des catastrophes, il faudra toujours informer le monde, suivre la situation, dire aux gens ce qui se passe, mais pas nécessairement dans le sens le moins positif qui soit. Le mot est faible, une nouvelle positive, mais le sens pourrait être de loin plus important.

De plus en plus les penseurs, les sociologues et mêmes les spécialistes dans le monde des affaires et autres stratèges parlent et répandent un courant de pensée qui veut que si les entreprises et autres organisations commerciales et économiques veulent continuer d’exister dans ce tournant de notre histoire, il leur faut considérer très sérieusement l’approche People Planet Profit. Sans quoi ces mêmes entreprises seraient dépassées par celles moins importantes en taille et en pouvoir financier qui pourraient gagner la confiance des personnes en appliquant ces principes fort simples qui ne perturberaient pas les buts principaux des affaires et du profit! Parlant de personnes j’ajouterai les  consommateurs, les investisseurs, l’audience d’un télé-journal, les lecteurs d’un éditorial …

Couvrir une bonne nouvelle, ou plutôt une nouvelle de « bien social » n’est pas une faiblesse, mais un signe de maturité responsable, de culture citoyenne, une culture planétaire qui s’étendrait par l’exemple. SI cela s’applique dans le monde de l’éducation, de la vie sociale, pourquoi cela ne serait pas pour l’information, la politique et tant d’autres domaines?

Il ne s’agit pas de gémir et de me plaindre que tout ne va plus (même si c’est vrai que beaucoup de choses ne vont plus si bien) mais plutôt de prendre acte, conscience et de faire quelque chose qui fasse la différence.

Michel – 23 novembre 2013