La dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude.
Aldous Huxley
(Le meilleur des mondes)
Je me demande des fois si l’on ne nous met pas chaque jour certaines substances dans l’air ou dans l’eau que nous consommons. Lesdites substances s’assurant de l’atrophie progressive de l’organe appelé cerveau qui dans des temps normaux (le temps passé) nous permettait de choisir librement, d’être capable de discernement, de comprendre ou simplement comprendre sans aucune influence ces choses qui se passent autour de nous.
Nous sommes constamment poussés dans le dos, un peu comme dans les métros de Tokyo, nous sommes entraînés à l’activité par excellence: ne plus penser, ne plus réfléchir et bien entendu ne plus choisir.
Nous prenons les pseudo-vérités pour des faits, parce que nous avons perdu la volonté de prendre position, et si l’on risque de le faire les publicités de la méga-consommation boulimique sont là pour vous surendetter, question de vous divertir des questions essentielles, mais rassurez-vous, le peuple sera toujours pris en otage.
Sur les chaînes nationales on nous rabâche les oreilles pour une bourde linguistique que notre premier ministre a faite, on s’attend qu’il fasse amende honorable devant tout le monde, les associations des professionnels de la santé ici chez moi au Québec boycottent le ministre de la santé (heu mais les soins que vous êtes supposé fournir on en fait quoi ? SI vous dépensiez votre énergie à mieux faire votre travail et régler en silence vos problèmes), les gens de lois, les syndicats, bref vous le citoyen serez toujours le dindon de la farce que vous soyez aimé ou pas, “on a besoin de vous” en tous temps.
Lorsque les médias de l’information s’y mettent nous assistons è du grand art, bourrage et débourrage de crâne avec en prime des journalistes qui se sentent la mission d’analyser un fait dont nous n’aurions besoin que de l’énoncé.
Certains me font penser à ces animateurs de match de hockey, qui dans le feu de l’action, nous racontent des histoires sur les joueurs, les détails de leur vie privée, bref de quoi meubler le temps, car commenter un match de hockey c’est “long en titi “
Hier midi j’ai eu droit au maire de ma ville qui m’a servi une leçon sur la puissance en luminosité des lampes d’éclairage extérieur et la différence entre les lampes dites LED et l’éclairage conventionnel (4000 et 3000 Kelvin), mais quand il était question de parler de la douloureuse (la facture) et bien comme par miracle le son de la retransmission avait baissé.
Si la formule que les empereurs romains avaient adopté avait ce quelque chose de bien, du pain et des jeux, nos romains modernes eux nous créent toutes les conditions favorables pour mieux payer nos taxes qui ne font qu’augmenter sans nous fournir des solutions.
On dit toujours que le client est roi dans le commerce du détail, il serait grand temps que ce client, qui sont surtout les citoyens exercent leur droit premier, celui de se faire rembourser par ces gaspilleurs de taxes qui nous parlent beaucoup trop chaque jour !
Michel ©